dimanche 25 mai 2014

BaTIR ENSEMBLE UN MONDE MEILLEUR
Tout change, tout évolue : les idées, les habitudes de vie, les goûts, les modes, la technique et le travail, même les loisirs. Il semble qu’une page de l’humanité se tourne ; un monde nouveau prend forme.
Et nous, là-dedans ? Qu’allons-nous devenir ? Un monde nouveau se construit, dites-vous ! Mais lequel ? Meilleur ou pire que l’ancien ? Et pourquoi veut-on changer ?
Le mot « contestation » est à la mode. Va-t-on simplement démolir le passé pour ne plus laisser qu’un immense terrain vague à la surface de notre planète ? Ou bien voulons-nous sérieusement édifier une société plus juste et plus vraie ? Les hommes sont-ils décidés à humaniser la terre ? A partager ses richesses, à conserver ses trésors, à promouvoir la vie ?
L’évolution ne dépend pas du hasard ou d’un Destin aveugle, mais des hommes, et donc de chacun de nous : « Aide-toi, dit le proverbe, et le ciel t’aidera. »
Il faut prendre son courage à deux mains : observer, réfléchir et puis se lancer dans l’aventure, celle qui mérite vraiment d’être tentée…
Ainsi, nos talents, ceux qui ont été attribués à chacun de nous, nous n’oublierons pas de les faire fructifier…ensemble !
« Moi, j’ai envie de faire de choses formidables, dit l’un, dont tout le monde se souviendra. »
Formidables, parce que c’est lui qui les aura réalisées ! On n’a même pas retenu le nom de celui qui a inventé la roue ! Non, formidables parce qu’elles constitueront une source de progrès pour tous.
Et souvenons-nous qu’il n’y a qu’un sens possible pour le progrès : celui du bonheur de tous. N’est-ce pas l’appel que nous avons entendu ?
Nous allons à présent réfléchir aux moyens à prendre pour atteindre notre but. On n’y arrive pas n’importe comment. Il y a des conditions à remplir, exigeantes, il est vrai. Mais de quoi aurions-nous peur pour vouloir nous y soustraire ?
Et puis, surtout, il faut nous rappeler que d’autres sont passés avant nous ; le chemin a déjà été balisé. Bien avant que nous n’arrivions, une œuvre gigantesque était commencée. Chacun doit apprendre à l’apprécier pour s’engager à son tour et assurer la relève.
Quelle joie de reconnaître tout le bien accompli et de mesurer ce qui nous reste à faire ! . On compte sur nous. On n’a vraiment besoin de nous. Si nous ne sommes pas là, il manquera toujours quelque chose au bonheur des autres.

La grande affaire, c’est de trouver notre façon de les aimer.