BaTIR
ENSEMBLE UN MONDE MEILLEUR
Tout
change, tout évolue : les idées, les habitudes de vie, les
goûts,
les modes, la technique et le travail, même les loisirs. Il semble
qu’une page de l’humanité se tourne ; un monde nouveau
prend forme.
Et
nous, là-dedans ? Qu’allons-nous devenir ? Un monde
nouveau se construit, dites-vous ! Mais lequel ? Meilleur
ou pire que l’ancien ? Et pourquoi veut-on changer ?
Le
mot « contestation » est à la mode. Va-t-on simplement
démolir le passé pour ne plus laisser qu’un immense terrain vague
à la surface de notre planète ? Ou bien voulons-nous
sérieusement édifier une société plus juste et plus vraie ?
Les hommes sont-ils décidés à humaniser la terre ? A partager
ses richesses, à conserver ses trésors, à promouvoir la vie ?
L’évolution
ne dépend pas du hasard ou d’un Destin aveugle, mais des hommes,
et donc de chacun de nous : « Aide-toi, dit le
proverbe, et le ciel t’aidera. »
Il
faut prendre son courage à deux mains : observer, réfléchir
et puis se lancer dans l’aventure, celle qui mérite vraiment
d’être tentée…
Ainsi,
nos talents, ceux qui ont été attribués à chacun de nous, nous
n’oublierons pas de les faire fructifier…ensemble !
« Moi,
j’ai envie de faire de choses formidables, dit l’un, dont tout le
monde se souviendra. »
Formidables,
parce que c’est lui qui les aura réalisées ! On n’a même
pas retenu le nom de celui qui a inventé la roue ! Non,
formidables parce qu’elles constitueront une source de progrès
pour tous.
Et
souvenons-nous qu’il n’y a qu’un sens possible pour le
progrès : celui du bonheur de tous. N’est-ce pas l’appel
que nous avons entendu ?
Nous
allons à présent réfléchir aux moyens à prendre pour atteindre
notre but. On n’y arrive pas n’importe comment. Il y a des
conditions à remplir, exigeantes, il est vrai. Mais de quoi
aurions-nous peur pour vouloir nous y soustraire ?
Et
puis, surtout, il faut nous rappeler que d’autres sont passés
avant nous ; le chemin a déjà été balisé. Bien avant que
nous n’arrivions, une œuvre gigantesque était commencée. Chacun
doit apprendre à l’apprécier pour s’engager à son tour et
assurer la relève.
Quelle
joie de reconnaître
tout le bien accompli et de mesurer ce qui nous reste à faire !
. On compte sur nous. On n’a vraiment besoin de nous. Si nous ne
sommes pas là,
il manquera toujours quelque chose au bonheur des autres.
La
grande affaire, c’est de trouver notre façon de les aimer.