lundi 10 novembre 2014

Le PSG n’est pas disposé à céder son trône en Ligue 1

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Le capitaine du PSG, le défenseur brésilien Thiago Silva.
Le capitaine du PSG, le défenseur brésilien Thiago Silva. | FRANCK FIFE / AFP

Et le Parc des Princes demeura cette forteresse inexpugnable au pied de laquelle l’Olympique de Marseille chute irrémédiablement depuis quatre ans et demi. Surprenant leader du championnat, le club phocéen n’est pas parvenu à conjurerle mauvais sort qui plane sur lui depuis son dernier succès dans la capitale, en février 2010. Selon une logique implacable, la formation entraînée par l’Argentin Marcelo Bielsa est une nouvelle fois tombée (2-0), dimanche 9 novembre, dans l’antre du Paris-Saint-Germain, en match de clôture de la 13e journée de Ligue 1. Alors qu’il n’a plus battu son ennemi juré depuis trois ans, l’OM a enregistré sa cinquième défaite consécutive face au double champion de France en titre.

Le choc est rude pour les Marseillais qui abordaient cette rencontre au sommet avec quatre points d’avance sur leur dauphin de la capitale. Dénué d’enjeu sportif ces deux dernières saisons, le Clasico avait ainsi retrouvé ses lettres de noblesse cette année. Au-delà de sa résonance médiatique, la confrontation s’apparentait à un véritable tournant pour les deux formations. Combatifs et bien organisés, les Olympiens ont cédé avant la mi-temps, mis à mort par une banderille du désarçonnant brésilien Lucas Moura. L’expulsion du milieu de l’OM Giannelli Imbula a ensuite facilité la tâche des locaux en fin de rencontre. Le but tardif de l’Uruguayen Edinson Cavani a finalement libéré des supporteurs parisiens un brin crispés.
Dans l’auditorium du Parc des Princes, Marcelo Bielsa a regretté d’avoir échoué àconforter la première place de sa formation sur le plan comptable. Au classement, seul un point sépare désormais les deux rivaux. « L’écart s’est réduit. C’est très incommode d’avoir perdu le clasico et de n’avoir pas conservé notre avantage. Ca fait mal. Mais le résultat du match est justifié, a pesté l’insondable technicien tout en relevant que l’Olympique lyonnais, troisième de Ligue 1, restait en embuscade à deux unités du leader. Il reste six journées avant la trêve hivernale (du 20 décembre au 10 janvier 2015). On doit obtenir des résultats positifs afin dedéfendre notre position. »

mano a mano

D’humeur badine, son homologue parisien Laurent Blanc a particulièrement savouré ce précieux succès. « C’est une grande satisfaction, a souri le « Président ». On savait qu’on devrait hausser notre niveau de jeu et prendre des risques pour s’imposer. On comble petit à petit notre retard sur Marseille. On est en train de prendre un rythme qu’il faudrait tenir le plus longtemps possible. »L’entraîneur du PSG a réfuté tout « ascendant psychologique » pris sur les Olympiens après cette victoire, insinuant qu’un impitoyable mano a mano se profilait entre les deux équipes. « Ce match ne coûte que trois points, a assuré le Cévenol. Dans douze jours, tout recommence. Tout sera remis à zéro. On va àMetz et on va devoir prendre trois points. » Avant ce déplacement en Moselle, une quinzaine de joueurs parisiens auront disputé des matchs officiels ou amicaux avec leur sélection à l’occasion de la trêve internationale.
Parmi eux figure l’attaquant suédois Zlatan Ibrahimovic, qui affrontera l’équipe de France, le 18 novembre à Marseille, lors d’une rencontre préparatoire à l’Euro 2016, organisé dans l’Hexagone. Invaincu depuis le début de saison, fraîchement qualifié pour les 8es de finale de la Ligue des champions, le PSG avait pâti dernièrement de l’indisponibilité du géant scandinave malgré la profondeur de son banc de touche. Miraculeusement, l’infirmerie parisienne s’était intégralement vidée avant le clasico. A la 65e minute de la rencontre, le temps s’est suspendu dans les travées du Parc des Princes tandis que Zlatan Ibrahimovic effectuait son retour à la compétition après sept semaines passées à soigner une talalgie récalcitrante. Remplaçante au coup d’envoi, la star au catogan a vainement tenté de faire trembler les filets adverses, gratifiant ses supporteurs de bluffantes arabesques et autres réjouissantes acrobaties.
En empochant un sixième succès consécutif toutes compétitions confondues, le PSG a amorcé une dynamique favorable, montrant par ailleurs qu’il comptaitconserver son trône en Ligue 1. Prêt à fondre ces prochaines semaines sur le rival phocéen, Laurent Blanc l’a reconnu : « Ce soir, on a réalisé un grand coup. »
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Vos réactions (3)Réagir
ced92 10/11/2014 - 11h18
et nan pas un mot parce que ici c est paris ma petite.
 
Pauline 10/11/2014 - 10h28
Et pas un mot sur le geste déplacé de Laurent Blanc ?
 
Vudici 10/11/2014 - 09h50
Excellent match des marseillais... pendant 25 minutes ! Bravo Paris, qui a une belle équipe, capable d'appuyer sur l'accélérateur quand il le faut.
 
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