jeudi 26 mars 2015

J'ai lu il y a deux ans un livre qui, finalement, est assez simple mais très convaincant : "Your money or your life", de Joe Dominguez et Vicki Robin. "La bourse ou la vie", faut-il choisir entre vivre et travailler? et comment concilier les deux, voire travailler dans l'optique de se créer les moyens de vivre sans travail par la suite ? Tout un questionnement qui m'intéressait. Pour ceux qui lisent en anglais, on le trouve aux éditions Penguin. En français, une traduction existe pour le Québec, mais je ne crois pas qu'il soit encore disponible et encore moins qu'il ait été distribué en France.

Le sous-titre exact est : 9 étapes pour transformer votre rapport à l'argent et atteindre l'indépendance financière. Les étapes sont assez simples, claires, et surtout, ne peuvent vous faire courir qu'un risque : mettre des sous de côté... ce n'est pas une magouille douteuse, juste une façon d'organiser sa vie. Et encore une fois, si en cours de route on change d'avis, aucune conséquence, à part d'avoir épargné un peu plus que d'habitude, et d'avoir réfléchi au sens du travail et de l'argent.

Joe Dominguez était financier à Wall Street, ce qui est finalement assez étonnant quand on voit que sa méthode n'a pas trait à des magouilles en bourse, pas du tout. Il a pris sa retraite à 31 ans après avoir mis au point sa méthode. Le détail qui fait réfléchir : il est mort à 59 ans d'une crise cardiaque. S'il n'avait pas changé de vie, il aurait passé le plus clair de son temps au travail jusqu'à cette date. Chacun sa vie, mais mon ambition n'est pas de passer ma vie à travailler pour me payer une vie.

Les limites du procédé, d'après mon (très) humble avis : je ne pense pas qu'on puisse si facilement que ça épargner en quelques années, ni même 15 ans, de quoi vivre le reste de sa vie, disons que si on est réaliste face aux chiffres, on peut améliorer sa vie mais pas forcément tout changer. Tout dépend des évolutions qu'on est prêt à entreprendre. Quand on gagne très très peu, la marge est moindre aussi. Mais quels que soient les revenus, la méthode peut être appliquée.

Dernier point pour présenter le procédé : un autre livre, toujours aux éditions Penguin, est sorti en 1995, suite à ce livre : Getting a life. Ce sont des témoignages de personnes ayant suivi cette méthode et montrant dans quelle mesure c'est facile / difficile / applicable. Il est moins intéressant que le livre de départ, mais si jamais certains étaient intéressés, je peux sans problème vous en retracer les grandes lignes. Il n'a jamais été traduit en français à ma connaissance, mais si ça vous intéresse en VO, je crois même que sur le site du même nom, on peut l'obtenir gratuitement.En tout cas c'était le cas il y a quelques mois.


Mandurah

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Date d'inscription: 03/09/2009

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 Re: ... 9 étapes pour atteindre l'indépendance financière ...

Message par Mandurah le Mar 2 Aoû 2011 - 13:03
ETAPE 1 : FAIRE LA PAIX AVEC SON PASSE 
(STEP 1 : MAKING PEACE WITH THE PAST)

A) Combien avez-vous gagné dans votre vie ? 
Retrouvez toutes les sommes que vous avez gagnées, de votre première piécette à votre tout dernier salaire.
- relevés fiscaux
- anciens bulletins de salaire
- de mémoire, pour tout argent de poche quand vous étiez petits
- petits jobs d'été ou étudiants
- allocations chômage, RMI, RSA, congé maternité, parental...
- cadeaux en argent, de votre vieille tante sans enfant, de n'importe qui d'autre...

FAITES LE TOTAL. Alors, surpris ?

BUT : Vous donner une image plus nette de votre capacité à faire entrer de l'argent dans votre vie. Eh oui, vous en êtes capable!
Ne pas rester dans le vague. De l'argent en général, ça ne veut pas dire grand-chose.
Vous apporter de la confiance en vous et une base de départ saine.
C'est une étape basique et fondamentale quand on monte une entreprise, de repérer les sommes qui ont transité auparavant, alors pourquoi pas l'utiliser pour notre compte en banque ? (ou bas de laine pour ceux qui n'ont pas de compte dans une banque).

B) Qu'avez-vous à montrer en contrepartie ?
Que vous reste-t-il de ces XXX euros gagnés dans toute une vie ?
Etablissez votre bilan financier personnel.

Etape qui prend un peu de temps, mais qui peut en valoir la peine.
FAITES LA LISTE DE VOS POSSESSIONS EN EVALUANT LEUR VALEUR MARCHANDE.
- listez tout ce que vous possédez et qui ait un peu de valeur marchande (ex : un livre oui, un coton-tige, non!), en évaluant honnêtement leur prix possible (si vous ne savez pas, allez voir sur ebay, le bon coin, ou autre site, à combien ça peut se vendre en ce moment). Qu'il s'agisse d'une maison, d'une voiture ou d'un vélo d'appartement tout neuf sous plastique... d'une casserole, d'une 2CV des années 60...
- faites le total, en ajoutant le montant de vos économies si vous en avez.
- prenez en compte vos dettes, crédits, tout argent que vous devez et que vous ne possédez donc pas.
- faites le bilan : valeur de toutes mes possessions - tout ce que je dois = net worth, zut, comment on dit ça en français ? bénéfice net ?

BUT : Vous ne pourrez jamais savoir ce qui est assez si vous ignorez ce que vous possédez déjà. Vous découvrirez peut-être que vous avez de nombreux objets qui ne vous apportent aucune satisfaction, et vous envisagerez peut-être de les vendre, d'ailleurs.

Mandurah

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 Re: ... 9 étapes pour atteindre l'indépendance financière ...

Message par Mandurah le Mar 2 Aoû 2011 - 13:09
J'avais fait le calcul en ce qui me concerne en lisant le livre, j'avoue que je n'ai plus ça sous la main, attendez je cherche...
Bon, de mémoire, j'avais découvert que j'avais obtenu pas loin de 200 000e dans ma vie, ce qui m'a semblé phénoménal par rapport à ce que je pensais. En faisant le bilan de ce qu'il m'en restait, j'ai aussi constaté que c'était... beaucoup mions que j'imaginais. Quoi, j'avais eu tout ça entre les doigts et il en reste quoi ? Une voiture, ok. Une maison, avec un crédit, mais pas trop lourd. Enfin une demi-maison, on l'achète à deux Smile . Et sinon ? quelques meubles, quelques objets personnels, mais rien qui me semblait cadrer avec ce chiffre énorme.
En tout cas ça m'a vacciné contre l'idée de me dire que si je n'avais rien d'exceptionnel, c'est que je n'avais jamais eu de sommes exceptionnelles entre les mains. Faux. J'en ai fait disparaître pas mal finalement.
La bonne surprise c'est que certains "caprices" n'en sont pas tant que ça. Mon plus gros : un bijou, un fait sur mesure, avec une pierre bien précise, pour une raison symbolique bien précise. AU moins, par rapport aux fringues usées, ça garde sa valeur. Bon d'accord là je me berce d'illusions puisque pour rien au monde je ne le vendrais...