dimanche 31 mai 2015

crise economique marketing

La crise actuelle est omniprésente : dans les journaux TV, dans les magazines, dans les discussions à la machine à café… Pourtant cette crise est actuellement une crise de confiance: en effet les résultats de l’année précédente sont bons pour la plupart des entreprises, et l’activité n’a pas (encore) subit de baisse majeure au dernier trimestre 2008. La plupart des entreprises commencent tout juste à percevoir quelques ralentissements depuis novembre.
Mais c’est désormais trop tard pour espérer une bonne année 2009les entreprises sont déjà en train d’anticiper une crise qu’elles dont-elles même provoqué en réduisant leurs budget, en coupant les dépenses non utiles en avance, en se préparant à réduire la voilure de l’organisation, à geler les augmentations…
Dans ce contexte, il faudra donc s’attendre à une année 2009 difficile et les premiers mois seront décisifs pour savoir si la crise de confiance va durer une année, ou si cela sera une tendance plus longue.
Les entreprises n’ont donc pas d’autre choix que de se préparer en mettant en places une stratégie anticrise,mais aussi en se préparant à attraper les opportunités lorsqu’elles se présenteront. En effet, ce n’est pas pour rien que l’idéogramme “Crise” en Mandarin veut également dire “Opportunité”, car les périodes difficiles permettent aux entreprises les plus agiles de rattraper (voire racheter) des concurrents plus lents ou moins réactifs.
Pour cela nous vous proposons cette première série de 13 conseils sur l’adaptation de votre politique commerciale et marketing face aux conséquences de la crise.

1 – Un concurrent ferme ou se fait racheter.

Il faut en profiter pour proposer des offres de reprises concurrentielles très agressives aux clients qui vont à coup sûr perdre confiance dans les produits de la marque. Ne pas oublier non plus d’aller taper à la porte du réseau de distribution si nécessaire en repérant les revendeurs via internet.

2 – Les commerciaux n’ont plus le moral et jugent les nouveaux objectifs impossibles à atteindre.

Il faut bien entendu revoir les objectifs, mais ni trop tôt ni trop tard… En complément il est nécessaire de mettre en place des actions de Team Building (Accrobranches, Karting, Cours de Cuisine…) afin de regonfler le moral des troupes et ressouder des équipes qui vont être chahutées face à la crise.

3 – Les Meilleurs Commerciaux quittent l’entreprise pour aller dans une autre entreprise qui paye mieux.

En cas de départ (ou de licenciement) c’est la mémoire de l’entreprise qui disparaît, il est essentiel de la conserver pour ne pas perdre le relationnel et la connaissance clients. Il faut donc plus que jamais mettre en place une solution de CRM pour garder l’historique des relations commerciales, les potentiels clients…

4 – Les ventes sont plus difficiles.

Il faut favoriser l’échange entre les commerciaux, mais aussi avec les équipes marketing afin de prendre en compte les bonnes pratiques et identifier les arguments clés qui permettent d’arracher une vente. Si nécessaire il faut faire appel à un cabinet externe qui grâce à un regard extérieur sera en mesure d’identifier les points forts et les points faibles de votre processus de vente et éventuellement les optimiser.

5 – Les clients font encore plus pression sur les prix, et font jouer la concurrence.

Il est incontournable de maitriser ses coûts, et en complément d’améliorer sa qualité de services (performances du service clients et technique, connaissances des techniciens, aide à la mise en place des solutions…) et sa réactivité (répondre dans les 24h à un devis, livrer plus rapidement…) afin que le client ne puisse plus prendre en compte que le prix mais une prestation complète.

6 – Les marges s’effritent et se réduisent.

Il faut rappeler aux commerciaux les limites admises en termes de remises commerciales, et revoir sa politique commerciale, comme par exemple la grille tarifaire. Il est parfois intéressant de refaire une grille tarifaire selon la typologie clients pour offrir plus de marge de négociation.
Dans le même temps il est incontournable de revoir son offre produit en supprimant les produits qui ne rapportent rien à l’entreprise (ex: proposer que 3 offres par gamme de produit au lieu de 5). De même il faut analyser sa politique de services afin d’identifier des gisements de croissance soit en définissant différentes offres entrée-moyenne-haut de gamme, ou encore mettre en place de nouvelles offres grâce aux outils de communication modernes (ex: support entrée de gamme par email et par chat, support milieu de gamme avec appels téléphoniques illimités, et support haut de gamme avec réponse assurée dans l’heure…).

7 – Les commerciaux ont trop ou pas assez de partie variable dans leurs salaires.

Selon la situation l’entreprise doit revoir sa politique de rémunération en privilégiant par exemple une rémunération sur la marge au lieu du CA, en augmentant une partie fixe lorsque les objectifs sont difficiles à atteindre, en mettant en place des primes sur les nouveaux clients acquis ou sur la qualité des informations rentrées dans le CRM pour privilégier le capital clients…

8 – Les actions marketing ne fonctionnent plus aussi bien.

Il faut analyser sa base clients et identifier le profil de vos meilleurs clients (CSP, activité, taille d’entreprise, récense d’achat, produits achetés…) pour adresser des communications et des offres personnalisées. Dans le même temps il faut acheter des fichiers de cette typologie de prospects afin d’être certain de proposer une offre adaptée.
Dans le même temps il est nécessaire de mettre en place des chaînes de fidélisation pour exploiter efficacement sa base clients (ex: proposition de services complémentaires à 2 mois, promotion pour passer à la gamme au dessus au bout de 6 mois…).

9 – Les dépenses marketing sont réduites.

Il est nécessaire d’être créatif et de faire autant avec moins d’argent. Par exemple mettre en places des partenariats avec entreprises proposant des produits complémentaires pour des emailing croisés. Il faut utiliser des nouveaux outils moins onéreux ou plus efficaces qui ne sont pas actuellement utilisés, comme par exemple le SMSing, les Messages Vocaux, les emails avec Vidéos, l’affiliation…

10 – Les clients sont plus longs à se décider.

Il convient de mettre en place un suivi automatique des leads, avec si nécessaire des actions planifiés sur le long terme si le cycle de décision dépasse les 2 mois. Cette chaîne de prospection devra prendre en compte les différents intervenants dans le projet, les propositions des concurrents… ainsi que le type de message à pousser selon les différents stades d’avancement de la prise de décision (au départ de l’éducation, et vers la fin des promotions).
Dans le même temps il faut rassurer son client de la performance de l’entreprise, et du bien fondé de choisir votre entreprise dans un contexte économique difficile pour beaucoup d’entreprises.

11 – Les commerciaux ont plus de difficultés à concrétiser les grosses affaires.

Le responsable commercial doit être présent aux côtés de ses commerciaux pour les soutenir et les encourager dans l’acte de vente aux moments clés. De plus la direction générale doit avoir un discours clair sur les objectifs prioritaire de l’entreprise afin que tous sachent ce qui est le plus important à effectuer dans leur travail quotidien.

12 – Les commerciaux sont débordés pour atteindre les objectifs, l’entreprise devient rigide.

Pour continuer à avancer sans mettre en péril l’activité quotidienne il faut sous traiter certaines actions afin de gagner en réactivité. Par exemple faire appel à des forces commerciales supplétives lors du lancement d’un nouveau produit, pour une opération commerciale, pour attaquer un nouveau secteur d’activité…

13 – Les concurrents sont très agressifs sur le marché.

L’entreprise peut se concentrer sur un marché de niche pour s’hyperspécialiser (mais il faut faire attention à ne pas être dépendant d’un petit nombre de clients ou d’être sur un marché fragile). Néanmoins dans tous les cas il sera essentiel de différencier ses produits et de valoriser son USP (Unique Selling Proposition, c’est-à-dire ce qui fait que vos produits sont différents de vos concurrents). … Il faut se recentrer les besoins et les problèmes majeurs de ses clients pour répondre de manière optimale au marché.
De même il faudra mettre en place une veille concurrentielle pour surveiller ce que font ses concurrents et analyser leurs offres (arguments, points faibles…) pour les contrer efficacement.
Alban Roy de G & A Links nous donne également quelques bons conseils pour surmonter la crise dans un article paru dans ITnews :
1 –  Soigner sa visibilité sur Google (référencement payant et naturel) car souvent l’acte d’achat est effectué sur Internet.
2 – Miser sur le Web Call back, car une fois le client sur le site il ne faut pas le lâcher, certaines entreprises ont un taux de concrétisation 5 à 10 fois plus important !
3 – Former ses vendeurs : en période de crise il ne faut plus laisser partir aucune affaire par manque d’arguments ou de méthode de vente.
4 – Utiliser efficacement son budget marketing : 50% d’un budget marketing est généralement mal utilisé car il cible des clients qui ne rapportent pas vraiment ou qui ne feront pas plus de de chiffre d’affaires. Il faut se concentrer sur les 20% qui génèrent 50% du CA.

mercredi 27 mai 2015

Avec Bruno Colmant, Philippe de Woot, Xavier Dieux, Alain Eraly, Benoît Frydman, Jean-Pierre Hansen. Débat modéré par Camille van Vyve et Pierre-Henri Thomas (journalistes Trends Tendances)


samedi 23 mai 2015



Le développement des technologies numériques des ordinateurs et des réseaux et leur intégration à la vie quotidienne dans le monde entier ajoutent une nouvelle dimension au paysage commercial et culturel -- en améliorant la communication et en donnant accès à des informations, à des divertissements et à un marché mondial qui ignore en grande partie les barrières politiques et géographiques.  Dans ce nouvel environnement électronique, les interactions entreprise-consommateur ne représentent qu’une fraction de l’activité totale.  Néanmoins, avec les transactions des ménages qui représentent plus de la moitié de toute la demande finale intérieure1, une grande partie de l’attention et des spéculations concernant ce nouveau média continue de porter sur les questions concernant les consommateurs.
Dans cet environnement commercial naissant, des techniques de publicité innovatrices sont employées pour délivrer de manière interactive des messages et des informations sur les produits en combinant la vidéo, le son, le texte et des éléments graphiques.  L’utilisation croissante de ces technologies génère des quantités de plus en plus grandes de données décrivant les réactions et réponses des utilisateurs et des consommateurs à l’information publicitaire et commerciale, et ainsi il peut être plus facile et moins coûteux pour les entreprises de prendre contact et de “se connecter” avec le public qu’elles visent. Cependant, les avantages qu’offre ce réseau électronique mondial et sa capacité potentielle d’engendrer une dynamique commerciale plus efficiente soulèvent aussi un certain nombre de questions parmi lesquelles la vérification de l’intégrité de l’information, et des préoccupations concernant l’utilisation de publicités mensongères ou trompeuses, la collecte des données et la protection de la vie privée.
Les enfants et les adolescents sont une des catégories d’utilisateurs en ligne dont le nombre augmente le plus rapidement.  Ils sont encouragés à utiliser l’Internet par leurs parents, par les enseignants, par les gouvernements, qui pensent que la familiarisation avec ces technologies sera un atout important pour leur avenir.  Les activités en ligne poussent les enfants à apprendre et stimulent leur développement, avec des visites virtuelles d’autres villes, pays et même planètes qu’ils ne verraient peut-être jamais autrement.  Ainsi, les enfants utilisent de plus en plus l’Internet à l’école, dans des bibliothèques et à la maison pour accéder à un large éventail d’informations éducatives et culturelles, ce qui leur permet d’acquérir une extraordinaire vision globale du monde qui les entourent.  Cependant, les défis et les problèmes que rencontrent tous les utilisateurs et consommateurs dans l’environnement des réseaux mondiaux sont encore plus critiques en ce qui concerne les enfants et leurs activités en ligne. L’accessibilité de l’environnement électronique, l’anonymat potentiel qu’il assure et l’information qu’il contient et génère soulèvent un certain nombre de préoccupations concernant la sécurité des enfants ; on porte ainsi une attention accrue à cette “population vulnérable” et aux moyens de la protéger au mieux dans les activités en ligne.
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Les enfants et le marché électronique
En 1996, moins de 40 millions de personnes étaient raccordées à l’Internet dans le monde ; en décembre 1997, ce nombre atteignait environ 96 millions et, d’après les projections, il y aura près d’un milliard d’utilisateurs en ligne d’ici 2005.2  A l ’intérieur de ces totaux, les enfants et les adolescents représentent un des segments qui croissent le plus rapidement.  D’après un rapport de Jupiter Communications, 4.1 millions d’enfants de 2 à 17 ans étaient en ligne en 1996, avec une prévision de 19.2 millions pour l’an 2000.3  Sur la base d’autre enquête, les analystes prédisent que, dans le monde, plus de 77 millions d’utilisateurs de moins de 18 ans seront en ligne d’ici 2005.4
Les enfants et les adolescents possèdent aussi un poids économique incroyable, avec l’argent qu’ils gagnent et dépensent eux-mêmes et leur capacité d’influencer les décisions d’achat de leurs amis et de leur famille.  Le pouvoir d’achat des jeunes augmente continûment depuis plus de dix ans ; il s’élevait à environ USD108 milliards en 1997 et (bien que les estimations varient) il pourrait atteindre USD136 milliards en 2001 5.  Ces chiffres font entrevoir un marché de consommateurs potentiel difficile à ignorer pour les professionnels de la publicité et du marketing : le marché des jeunes “en ligne” est une cible tentante.
Professionnels de la publicité et du marketing en ligne
Malgré les incertitudes économiques et juridiques, la publicité et le marketing des produits s’avèrent des éléments informationnels essentiels du marché électronique et du développement des relations entre les entreprises et les consommateurs en ligne.  Comme dans le “monde réel” des journaux, des magazines, de la télévision et de la radio, le parrainage publicitaire sur l’Internet apporte aux fournisseurs de contenu un financement qui leur permet d’établir et de maintenir une présence sur le marché et d’offrir des formes innovatrices d’information et de divertissement.  Les efforts de fidélisation à une marque, la pression des concurrents et l’attrait croissant de l’Internet pour le public conduisent des centaines de milliers d’entreprises à inclure ce nouveau média dans leurs budgets de publicité et de marketing.  Les professionnels de la publicité et du marketing recherchent la meilleure manière d’exploiter les possibilités technologiques exceptionnelles de l’Internet pour communiquer avec une clientèle potentielle mondiale.  Comme dans la publicité plus classique, beaucoup de temps et d’efforts seront sans doute consacrés à élaborer une publicité en ligne susceptible de plaire aux enfants et aux adolescents.
Même dans les premiers stades de développement actuels, le marché électronique s’avère très concurrentiel, avec des millions de pages et de sites différents rivalisant pour attirer l’attention du consommateur.  En 1998, on estimait à un peu moins de USD2 milliards les dépenses de publicité en ligne et, d’après une étude sur les compagnies du secteur de la publicité et des médias aux Etats-Unis, en Europe et en Asie, les dépenses mondiales consacrées aux annonces publicitaires sur l’Internet atteindront USD15 milliards en 2003.6
D’après une enquête réalisée pour l’Internet Advertising Board au printemps de 1997, un unique contact avec un bandeau  publicitaire sur un site Web peut accroître la notoriété de la marque aussi bien sur le réseau qu’en dehors.  Dans le cadre d’une stratégie globale de marketing, les publicités en ligne peuvent servir à rappeler aux consommateurs des marques qu’ils connaissent déjà et à leur communiquer des informations sur des produits et services qu’ils n’ont jamais vu auparavant.  Comme dans la presse traditionnelle et la radiodiffusion, les publicités en ligne peuvent être conçues pour plaire à un auditoire particulier ayant des goûts et des centres d’intérêts spécifiques.  Les professionnels du marketing et de la publicité connaissent depuis longtemps l’intérêt que présentent la reconnaissance de marque et la fidélisation, et la capacité d’établir une relation avec un créneau de consommateurs bien ciblé.

établissant une “connexion” avec le consommateur aussi tôt que possible les entreprises peuvent commencer à construire une fidélité durable à la marque.
Les enfants développent rapidement leurs compétences informatiques et sont avides d’utiliser les nouvelles technologies.  Attirés par la variété et l’interactivité du contenu accessible sur l’Internet, les enfants sont de plus en plus nombreux à utiliser ce réseau aussi bien à des fins d’éducation que de divertissement pour occuper leurs loisirs et ils préfèrent, dans certains cas, surfer sur le Web que de regarder la télévision.7  Pour étendre leur action à ce nouveau média, certaines entreprises construisent des sites publicitaires simples à une seule page donnant des informations de base et un numéro de téléphone, de télécopie ou une adresse où on peut les contacter en dehors du réseau.  D’autres construisent des sites multimédias élaborés qui présentent non seulement de la publicité et des informations sur les produits mais qui offrent souvent aussi des jeux interactifs, des correspondants électroniques, des espaces de causette et des concours pour inciter les enfants à consacrer du temps à l ’exploration du site.  En créant des environnements en ligne inhabituels et évolutifs, les annonceurs peuvent capter l’attention des enfants et les inciter à rester longtemps sur un site Web à jouer et visionner des contenus qui peuvent être mêlés de manière transparente à une information publicitaire.  Connaissant ce potentiel, les entreprises de publicité et de marketing ont commencé à s’intéresser de près aux enfants et adolescents et à leurs habitudes et activités en ligne.
Problèmes et risques potentiels
Une fois attiré l ’attention de l’utilisateur, les outils technologiques peuvent donner aux professionnels de la publicité et du marketing un accès immédiat à des informations sur cet utilisateur et ses activités en ligne.  Cela peut aider à personnaliser et à rendre plus efficace la visite de l’utilisateur mais cela accroît aussi le risque que des informations à caractère personnel soient automatiquement générées, collectées, stockées, interconnectées et employées à divers usages sans que la personne le sache ou y consente.   Les enfants sont particulièrement vulnérables à ces pratiques de collecte de données et en général ils ne se rendent pas du tout compte de la quantité d’informations qu’ils révèlent ou de l’emploi potentiel de ces informations.  Pressés de commencer un jeu ou de participer à un concours, les enfants acceptent souvent de répondre en ligne à toutes les questions que l’on peut poser sur eux-mêmes ou leur famille sans attendre d’avoir l’autorisation de leurs parents.  Les sites peuvent aussi enregistrer et observer les données retraçant la succession des clics de souris durant l’interaction de l’enfant avec le site ; cela leur permet de deviner son personnage publicitaire ou son type de céréales favori en notant la fréquence et la durée de ses activités liées à un certain produit.  Toutes ces informations peuvent être compilées pour former des profils personnels détaillés et servir à la conception de publicités personnalisées visant un enfant particulier.
En plus des questions et préoccupations relatives à la vie privée des enfants et à la collecte d’informations les concernant, les sites commerciaux et les activités qu’ils offrent pour attirer les enfants et les faire revenir peuvent créer d’autres risques pour la sécurité des enfants.  Les espaces de causette en ligne, les messages des forums électroniques et la correspondance électronique offrent aux enfants l’occasion de s’exprimer, d’échanger des idées et de se faire de nouveaux amis.  Toutefois, ces rencontres interactives peuvent aussi exposer les enfants à des agissements indésirables et potentiellement nocifs ou à des informations inappropriées.  Les parents craignent souvent que leurs enfants rencontrent sur l’Internet des contenus nocifs.  Ces craintes concernent le harcèlement ou les menaces, les contenus “inappropriés” (par exemple, les images d’activités violentes, sexuelles ou dangereuses), l’information et/ ou l’accès à des substances illicites ou qui ne conviennent pas aux enfants (drogue, alcool, tabac) et les tentatives de rencontre physique avec des inconnus.  Le risque qu’un enfant s’expose à un dommage physique à la suite d’interactions en ligne est relativement faible.  Toutefois, pour le réduire encore, il importe d’éduquer et
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d’informer les enfants et les parents sur les risques potentiels que peuvent présenter certaines activités en ligne et sur les possibilités de s’en protéger.
Actions visant à protéger les enfants en ligne
Diverses mesures, pratiques, techniques ou technologies, émanant des pouvoirs publics ou du secteur privé et qui se chevauchent ou se complètent, sont actuellement utilisées ou sont en cours d’élaboration pour contribuer à protéger les enfants dans les environnements de réseau.
Technologies de filtrage ou de blocage
Il existe un certain nombre de progiciels de blocage ou de filtrage8 conçus pour fonctionner conjointement avec les logiciels de navigation sur l’Internet afin de surveiller, filtrer ou interdire l’accès à certains sites sur l’Internet et qui pourraient permettre d’empêcher la divulgation de données à caractère personnel.  La plupart des progiciels actuels sont configurés pour filtrer seulement les contenus mais, pour certains, on prévoit d’y ajouter la possibilité de spécifier des préférences en matière de protection de la vie privée dans leur logiciel de lecture des “étiquettes”.  Beaucoup de progiciels de filtrage fonctionnent en effectuant un examen général du site Web demandé afin de déterminer si le site lui-même ou certains mots de la page sont “inacceptables” selon les critères fixés par l’éditeur du logiciel.  D’autres versions interdisent les sites qui font partie d’une liste de sites considérés comme “inacceptables” soit par les producteurs du logiciel soit par un organisme d’appréciation tiers.
Certaines technologies de blocage et de filtrage visent à empêcher l’accès à certains sites au moyen d’un “étiquetage numérique”.  Avec l’étiquetage numérique, une organisation ou une collectivité particulière de l’environnement en ligne peut élaborer un “vocabulaire” uniforme concernant le contenu des sites Web9 ou les pratiques à l’égard de l’information10, qui sert ensuite à décrire le contenu ou les pratiques en matière de protection de la vie privée de tel ou tel site.  Les créateurs de site Web incluent alors une description du contenu ou des pratiques du site considéré dans une étiquette incorporée aux informations d’en-tête d’une page Web.  Ces informations sont invisibles pour l’utilisateur mais elles sont lisibles par le logiciel de navigation, qui examine le code HTML du site considéré et ne permet le téléchargement que pour les sites qui contiennent une étiquette d’appréciation satisfaisant aux critères que l’utilisateur a préalablement fixés.
“Collectivités” en ligne sans danger pour les enfants
Un certain nombre de “collectivités virtuelles” sans danger pour les enfants, qui utilisent des techniques de filtrage et de blocage et qui contiennent des liens vers des sites Web, des informations, des jeux ou d’autres divertissements approuvés, se créent actuellement sur l’Internet. Ce sont des collectivités virtuelles soumises au contrôle de l’utilisateur qui permettent aux enfants d’interagir au moyen d’outils du Web bien connus comme le courrier électronique ou des espaces de causette et panneaux d’affichage électroniques surveillés, de manière à offrir un environnement en ligne contrôlé pour les enfants.   En outre, presque tous les grands fournisseurs de services en ligne offrent aux parents, sous une forme ou une autre, des options de blocage ou de filtrage pour contribuer à établir un environnement plus sûr pour les enfants.  Certains offrent aux parents la possibilité de limiter l’accès à des zones “réservées aux enfants” ou “réservées aux adolescents”, qui ne contiennent que des sites et contenus récréatifs ou éducatifs approuvés et présélectionnés ainsi que des zones de causette ou de messagerie surveillées.
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Lignes directrices du secteur privé
Un certain nombre d’organisations professionnelles ont élaboré des lignes directrices et des codes de conduite à l ’usage de leurs membres, qui visent à protéger les enfants des pratiques de marketing trompeuses ou mensongères.  Par exemple, aux Etats-Unis en 1996, la Children’s Advertising Review Unit (CARU, unité de vérification de la publicité destinée aux enfants) du Council of Better Business Bureaus a publié une version révisée de leurs Children’s Advertising Guidelines11, lignes directrices visant à promouvoir une publicité sincère et exacte tenant compte de la spécificité des enfants.  Ces Guidelines, adoptées en 1974, ont été mises à jour en 1996 avec l’inclusion d’un chapitre concernant les communications publicitaires avec les enfants au moyen de médias électroniques interactifs.
Initiatives éducatives
L’éducation est un aspect essentiel de la protection des consommateurs, et les réseaux électroniques sont un moyen utile pour fournir des informations et des conseils complets et à jour.  Il n’est peut-être pas possible de résoudre de manière décisive par des moyens législatifs ou d’autorégulation certains des problèmes que pose le marché électronique, et il importe que les parents et les enfants connaissent ces risques et sachent les éviter au mieux.  Les technologies peuvent servir d’outils pour distribuer l’information par des méthodes innovatrices, par exemple en établissant des hyperliens vers des sites Web et des informations en rapport avec la protection des consommateurs.
En plus des initiatives d’éducation soutenues par les gouvernements et les écoles dans le monde entier, le secteur privé mène un certain nombre d’efforts.  Par exemple, la Direct Marketing Association a créé un programme éducatif en ligne qui offre une “visite guidée” de l’Internet intitulée “Get CyberSavvy!”12  (Soyez cybermalin). Ce site offre trois “visites” interactives différentes qui : aident les parents à apprendre les bases de l’environnement en ligne et comment contribuer à la protection de leurs enfants en ligne ; enseignent aux enfants à surfer en sécurité sur le Web ; et fournissent des informations aux enseignants et aux bibliothécaires pour qu’ils encouragent les familles à surfer ensemble sur le Web. En outre, le National Center for Missing and Exploited Children (centre national pour les enfants disparus ou victimes d’abus) et l’Interactive Services Association ont élaboré ensemble un site Web appelé SafeKids.com où les parents peuvent s’informer sur les risques potentiels auxquels s’exposent leurs enfants quand ils utilisent l’Internet, avec des conseils précis pour les parents et un ensemble de règles de sécurité en ligne pour les enfants.13  De même, on trouve des informations, des conseils et des hyperliens vers des “grands sites pour les familles” sur le site canadien Kids on the Net.14  Tous ces sites soulignent l’importance de l’éducation et le rôle des parents en vue de réduire les risques auxquels les enfants pourraient s’exposer en ligne.
Initiatives des pouvoirs publics
Les transactions commerciales internationales peuvent être soumises à diverses normes instituées par la loi ou par un cadre d’autorégulation, notamment des codes commerciaux édictant des obligations d’information en matière de publicité, de marketing et de vente. Dans l’environnement des réseaux mondiaux, il devient difficile aux structures juridictionnelles classiques, géographiquement limitées, de lutter efficacement contre les menaces potentielles auxquelles s’exposent les enfants en ligne. Des efforts visant à évaluer et à appliquer à l’environnement en ligne les dispositions, lois et pratiques existantes sont actuellement menés au niveau national et international, tenant compte des aspects mondiaux de l’environnement électronique.  Cependant, en raison des différences culturelles et sociétales, il est quelquefois difficile pour les gouvernements de répondre de manière coordonnée aux menaces que rencontrent les enfants en ligne.

Un certain nombre de pays dans diverses régions du monde s’inquiètent de plus en plus des contenus accessibles en ligne et de l’utilisation qui est faite des réseaux mondiaux pour distribuer de la pédopornographie, et ils prennent des mesures pour combattre cette pornographie sur l’Internet.  En juillet 1998, l’Allemagne a créé un comité chargé d’élaborer des méthodes de collaboration entre les Länder pour combattre la pédopornographie.  Par ailleurs, les ministres des télécommunications de l’Union européenne ont convenu en mai 1998 de financer un plan d’action de quatre ans couvrant des initiatives telles qu’un réseau européen de numéros d’urgence permettant aux utilisateurs de signaler les contenus illégaux. L’OCDE a réalisé un inventaire des “Approches à l’égard du contenu sur le réseau Internet” qui passe en revue les législations et pratiques existantes dans les pays Membres de l’OCDE concernant les contenus de l’Internet15.
L’OCDE a aussi réalisé un inventaire des mesures, pratiques et outils technologiques émanant des pouvoirs publics ou du secteur privé, qui visent à définir, mettre en œuvre et faire respecter les principes reconnus en matière de protection de la vie privée énoncés dans les Lignes directrices régissant la protection de la vie privée et les flux transfrontières de données de caractère personnel de l’OCDE de 1980 16.   Mises en œuvre de manière effective, ces approches peuvent conjointement contribuer à protéger la vie privée des enfants en ligne.
 En juin 1998, la FTC a publié un rapport détaillé (Report to Congress on Privacy Online) qui souligne l’importance des principes d’avertissement, de choix, de sécurité et d’accès pour la protection de la vie privée.  Ce rapport indique que des incitations substantielles sont nécessaires pour stimuler l’autorégulation et assurer une mise en œuvre généralisée des principes de base de protection de la vie privée, et il recommande l’établissement d’une législation destinée à protéger la vie privée des enfants en ligne. Cette Commission conduit actuellement une procédure de réglementation destinée à mettre en œuvre la Loi de protection de la vie privée des enfants en ligne (Children’s Online Privacy Protection Act) qui a été promulguée le 21 octobre 1998.  Cette loi oblige les exploitants de sites Web destinés aux enfants ou qui collectent sciemment des informations personnelles auprès des enfants à avertir les parents de leurs pratiques à l’égard de ces informations et à recueillir un consentement vérifiable des parents avant de collecter des informations à caractère personnel auprès des enfants de moins de 13 ans.
Conclusion
La prolifération des publicités et des informations de marketing sur l’Internet contribue à la croissance et au développement du marché mondial mais elle augmente aussi le risque que les utilisateurs et consommateurs, et en particulier les enfants, se heurtent à des informations trompeuses ou mensongères et à des pratiques menaçant leur vie privée et leur bien-être.  Des questions difficiles se posent aux gouvernements et au secteur privé sur l’application des règles et pratiques commerciales existantes dans l’environnement en ligne, et sur le point de savoir si celles-ci apportent suffisamment d’éclairage et de protection sur le marché électronique mondial.

mercredi 20 mai 2015

mardi 19 mai 2015

secrets pour attirer de nouveaux clients

Trouver de nouveaux clients n'est pas une tâche facile. Vous trouverez 20 astuces pour les attirer.

Définissez bien votre cible

C’est le B.A.ba du vendeur. Inutile de vous lancer dans la conquête de nouveaux clients si vous ne savez pas vraiment qui vous cherchez… Dressez un portrait robot du client type susceptible d’acheter votre produit ou service. Détaillez ensuite quelles sont ses envies, ses attentes, ses habitudes et les lieux où il va trouver l’information sur les produits : une enquête digne des plus mémorables parties de Cluedo !

Faites-vous connaître de votre cible 

Une fois votre cible définie, tentez de la toucher en communiquant sur l’entreprise et son offre. Encart publicitaire dans la presse, distribution de flyers, envoi d’e-mailing… À vous de définir le moyen de communication idéal pour toucher votre cible.

Étoffez votre réseau

Vous cherchez de nouveaux clients ? C’est peut-être alors le moment de sortir de votre tanière de chef d’entreprise et d’aller à la rencontre de nouvelles personnes qui pourraient vous présenter à de futurs clients. Où aller à la pêche au contact ? Dans les clubs business, sur des événements locaux ou liés à votre secteur d’activité…

Exploitez vos réseaux

Vous avez scrupuleusement suivi le précédent conseil, bravo ! Mais tout le travail reste encore à faire ! Car il ne suffit pas de donner sa carte de visite pour gagner un nouveau client… Alors soyez proactif, reprenez rapidement contact et proposez vos services ou contacts : la meilleure recette pour récolter de l’aide de votre réseau.

Communiquez sur les réseaux sociaux

Tout le monde le dit, aujourd’hui les marques doivent être présentes sur les réseaux sociaux. Certes, mais encore faut-il savoir bien les utiliser ! Créer une page Facebook oui, mais si vous l’animez régulièrement avec des infos qui peuvent intéresser les clients par exemple. 

Encouragez les clients satisfaits à témoigner

Car ce sont eux vos meilleurs ambassadeurs. Ces clients pourront lancer un bouche à oreille élogieux sur votre produit qui se répandra et touchera vite des clients potentiels déjà tout acquis grâce à cette recommandation d’un tiers en qui ils ont confiance. Quoi rêver de mieux ?

Placez-vous en expert 

Qu’est-ce qui convaincra les clients d’aller chez vous ? De savoir que vous êtes le meilleur. Et comment leur faire passer cette idée ? En vous plaçant en expert du domaine, à travers la rédaction d’un ouvrage spécialisé, en postant sur les réseaux sociaux des articles axés conseil ou en intervenant dans les fameuses « tribunes d’experts » des magazines. Une petite dose de travail supplémentaire pour un effet max.

Bâtissez un site internet efficace

Aujourd’hui la plupart des consommateurs commencent par faire un tour sur Internet avant de se décider dans leurs achats. Alors concentrez vos efforts sur la réalisation d’un site Internet efficace. Celui-ci doit être clair, précis et bien agencé. Veillez également au style : un site « vieillot » ne boostera pas l’impulsion d’achat !

Diversifiez votre offre

Si votre produit ou service n’attire pas suffisamment de clients, une des solutions reste d’en proposer un autre. Une idée simple, voire même simpliste, mais qui peut faire son effet ! Analysez la tendance de votre marché et réfléchissez bien à ce que votre cible attend… Il ne vous reste plus qu’à surfer sur la vague du succès.

Améliorez votre démarche commerciale

Parce qu’il est rare qu’un client vienne tout seul sonner à votre porte en dégainant son stylo, prêt à signer le contrat, il vous sera utile d’améliorer votre commercial ! Coaching, formation ou lecture assidue d’ouvrages spécialisés… tous les moyens sont bons pour devenir un meilleur vendeur.

N’ayez plus peur de la prospection téléphonique

La nuit vous rêvez qu’un téléphone psychopathe vous séquestre dans votre bureau ? Pas de doute, vous êtes victime d’une forme aigüe de prospection-phobie ! Alors détendez-vous et relativisez : même les meilleurs vendeurs se font régulièrement raccrocher au nez ! Vous pouvez aussi songer à vous former dans ce domaine pour prendre confiance en vous et améliorer votre efficacité.

Explorez les multiples techniques de promotion

Ne dites pas que vous ne vous êtes jamais laissé convaincre par les techniques marketing mises en place par les industriels pour vous faire acheter leurs produits ? Le fameux « 2 pour le prix d’1 » : un tour de magie ? Non, juste une parfaite compréhension des mécanismes de l’impulsion d’achat… que vous pouvez reprendre à votre compte en la remixant un peu.

Concluez des partenariats

Parce qu’à 2 on est plus fort que tout seul. Non, ceci n’est pas une pub pour Meetic mais bien un conseil commercial ! En vous alliant avec une entreprise qui propose une offre complémentaire à la vôtre, vous vous offrez une plus grande visibilité et étoffez votre réseau.

Améliorez votre offre à partir des retours de vos clients

Ils n’ont peut-être pas un diplôme de marketing en poche mais ce sont tout de même eux qui vous conseilleront le mieux pour optimiser votre offre. 

Rénovez votre image

Un client vous demande si c’est votre papi qui a dessiné votre logo ? Il est peut-être temps de rafraîchir votre image en lui donnant un coup de jeune ! Et parce que le passage par la case lifting ne fonctionne pas que pour les femmes, votre marque connaîtra elle aussi un succès renouvelé ! 

Améliorez votre référencement

Car peu de gens auront le réflexe d’appeler le plombier dont le site est référencé sur la page 12 des résultats dans Google… Alors investissez et offrez-vous les conseils de spécialistes du référencement : effets garantis sur le chiffre d’affaires annuel !

Apprenez à optimiser vos rendez-vous clients

À moins que vous maîtrisiez l’art de l’hypnose, ce qui pourrait vous faciliter grandement la tâche pour convaincre le client qui est en face de vous, il va vous falloir apprendre à conclure efficacement vos rendez-vous commerciaux. Un art subtil dont vous pourrez percer les secrets en consultant les livres d’experts qui ont fait leurs preuves.

Observez votre marché et inspirez-vous des bonnes idées des concurrents

Souvenez-vous : comment faisiez-vous pour avoir de bonnes notes quand vous étiez au CP ? Vous vous placiez à côté du premier de la classe pour copier ! Aujourd’hui il ne s’agit plus de copier mais de bien étudier le positionnement de vos concurrents pour détecter leurs bonnes idées, celles qui attirent à eux tous vos clients potentiels.

Trouvez de nouveaux réseaux de distribution

Prenez-vous pour Les Experts et partez à la chasse aux indices qui vous permettront de définir les lieux que fréquentent vos clients potentiels. Une fois ces lieux définis, creusez-vous la tête : il doit bien y avoir un moyen d’en faire un point de vente de votre offre…

Faites preuve d’imagination

Toutes les idées qui vous permettront de soigner votre image et de vous rapprocher de votre cible sont bonnes à prendre. Organisation d’ateliers pratiques, opérations marketing décalées… Réalisez un brainstorming avec vos salariés et laissez venir toutes les propositions, même les plus improbables. La marque Michel et Augustin ne s’est-elle pas fait connaître lorsque ses fondateurs sont sortis dans la rue, nus avec des tâches de vache collées sur eux ?

samedi 16 mai 2015





En connaissant les habitudes, donc les goûts de vos clients, vous parviendrez plus facilement à les fidéliser.
J'ai vu un exemple frappant. Une pizzeria mobile (une camionnette vendant des pizzas à l'emporter) utilisait
les habitudes des clients et l'outil SMS à merveille. Toutes les semaines, elle est au même endroit au même
moment dans la semaine (lundi midi à tel endroit, mardi soir à un autre,...).  
Première force de l'habitude, les clients savent qu'elle s'y trouve et qu'ils peuvent emporter leur pizza pour
le repas à ce moment-là.
Ensuite, cette pizzeria fait des cartes de fidélité qu'elle garde chez elle (pour ne pas encombrer les clients
avec une carte de plus - ou plus précisément pour travailler cette mine d'or) où elle note scrupuleusement
les noms des pizzas achetées par chaque client ainsi que leurs particularité (sans anchois mais avec un
oeuf,...).  
Deuxième force de l'habitude, le vendeur sait ce que le client aime et choisit. Les offres personnalisées sont
donc plus faciles à faire.
Pour finir, sur les cartes est indiqué le numéro de téléphone portable des clients et le lieu où il a l'habitude
d'emporter sa pizza, ainsi que les heures d'achat. Par conséquent, il est possible de faire des offres ciblées
aux clients en fonction des choix et des lieux. Par exemple, je pourrais recevoir un SMS qui me dit : "ce
soir, jusqu'à 19h00, la Napolitaine est à Fr. 14.00 au lieu de Fr. 17.00 à la Place de Rome".  
Troisième force de l'habitude, comme je travaille juste à côté et que j'aime la Napolitaine (puisque je l'ai
déjà prise 7 fois chez elle), la probabilité que j'aille profiter de l'action est bien plus forte que si je me verrais
offrir quelque chose "comme tout le monde".
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Les chaînes de prospection et de fidélisation
Fréderic Canevet8 du cercle des experts marketing
Les outils de CRM modernes donnent l'accès à toutes les entreprises aux outils leur permettant de réaliser
facilement des chaînes de prospection et de fidélisation.
Le but d'une chaîne marketing est d'automatiser les actions commerciales de l'entreprise pour en améliorer
la productivité et l'efficacité.
Les chaînes de prospection, fidélisation ?
Les chaînes peuvent faire intervenir du marketing multicanaux, avec l'utilisation de plusieurs médias de
communication : e-mailing, phoning, SMSing, mailing, messages vocaux… en tenant compte du coût de
ces différents outils, de l'avancement de la relation, de l'intrusivité du média…
De manière concrète, le but d'une chaîne de fidélisation ou de prospection, c'est de créer une série de
tâches qui seront planifiées automatiquement :
• soit en tenant compte d'une date. Par exemple envoyer une lettre pour proposer un renouvellement
de contrat d'assistance 1 mois avant la fin du contrat en cours
• soit d'un évènement. Par exemple le client n'a pas souscrit à l'offre Premium lors de l'achat, il faut
donc la lui proposer dans les 2 semaines après la vente
• soit les deux. Par exemple, si le client n'a pas acheté suite à vos deux premiers courriers, vous allez
automatiquement lui envoyer un SMS 3 semaines après le deuxième courrier pour lui faire une offre
à prix cassé (via SMS car plus lu et moins cher qu'un courrier papier)
On peut voir que dans ces chaînes, il y a différents embranchements dans lesquels les contacts sont
entraînés selon les résultats.
Exemple de chaîne de fidélisation
Les chaînes de fidélisation les plus classiques alternent les canaux de communication et les messages
(commerciaux / non commerciaux) :
           
• J (achat) : e-mail de remerciement • J + 1 : courrier avec la facture, une offre promo sur un service • J + 7 : envoi d'un e-mail pour proposer le service complémentaire avec une offre limitée dans le
temps • J + 15 : relance téléphonique par un commercial • J + 30 : envoi de la newsletter avec de l'information gratuite et de la promotion sur les autres
services • J + X : offre d'un produit plus haut de gamme par courrier • J + Y : proposition d'un produit complémentaire par phoning • J + Z : proposition de renouvellement d'achat vers la nouvelle version par e-mail
Exemple de chaîne de prospection
La chaîne de prospection vise à faire entrer le prospect dans un processus qui va cadrer la vente et
améliorer le taux de transformation.
Par exemple lorsqu'un prospect laisse ses coordonnées sur un formulaire Web, son e-mail est
automatiquement enregistré dans le système, selon son code postal ou le produit demandé il est attribué à
un commercial dédié, qui voit un appel programmé dans son agenda. Après l'appel, l'opérateur enregistre
le résultat (vente ou pas), et selon la réponse une action spécifique est mise en place (enregistrement dans
la newsletter, relance dans X jours…).
La planification du comportement client
Via ces deux exemples on peut voir que la communication vers les prospects et clients est planifiée et
organisée afin qu'aucun ne passe au travers des mailles du filet. Chaque client se doit de générer du chiffre
d'affaires tout au long de sa vie de consommateur, avec des offres de réactivation (ex: un client ne
commande plus depuis X mois, alors il faut lui proposer une offre à prix cassé pour tenter de le réintégrer
dans une nouvelle chaîne).
Bien entendu, l'analyse du comportement des consommateurs permet d'optimiser ces chaînes: par
exemple des tests permettent de savoir quand un client est le plus susceptible de souscrire à une offre et
quand il devient moins sensible en testant différentes dates d'envoi des messages (24h après l'achat, 1
semaines, 3 semaines, 1 mois…).
Attention à la pression marketing
Néanmoins, les chaînes marketing doivent prendre en compte la pression marketing : c'est-à-dire analyser
l'efficacité globale, en prenant en compte le CA généré mais également les désabonnements ou les
demandes pour être rayé des listes.
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En effet certaines entreprises qui n'ont pas la culture clients (pourtant la richesse de l'entreprise !), ont trop
souvent tendance à analyser uniquement le CA généré, en ayant une analyse très basique : plus on envoie
d'e-mails, plus on fait de CA… Sauf que petit à petit les clients ne lisent plus vos courriers mais les jettent,
ils ne répondent plus à vos télévendeurs mais répondent tout de suite "j'en ai pas besoin", ils ne lisent plus
vos e-mails mais les suppriment sans les lire… on arrive ainsi à tuer la poule aux œufs d'or…
C'est d'autant plus important qu'avec l'émergence du Web 2.0 et des nouvelles technologies c'est de plus
en plus le client qui prend le pouvoir dans la communication avec l'entreprise : l'internaute peut refuser de
lire vos messages en les déclarant SPAM (et ainsi vous bloquent auprès d'autres utilisateurs). De même avec les flux RSS9, vous n'avez plus les coordonnées de l'internaute, et pire encore c'est lui qui peut
décider du jour au lendemain de ne plus vous lire sans laisser aucune trace !  
Il faut donc adapter sa communication, et apporter de la valeur ajoutée et du ciblage. Il faut prendre
exemple sur Amazon.fr qui offre des e-mailings extrêmement ciblés, où ce sont véritablement des offres
personnalisées qui sont proposées, et non pas des offres génériques trompeuses.
 
Pour finir, n'oubliez pas que votre chaîne de fidélisation (ou de prospection) doit permettre de mesurer le
retour sur investissement. C'est d'autant plus important pour une chaîne de fidélisation, car un programme
de fidélisation qui ne permet de calculer combien il coûte et combien il rapporte sera à coup sûr abandonné
après les 2 ou 3 années…
                                                 9 RSS est un standard habituellement utilisé pour obtenir les mises à jour d'information dont la nature change fréquemment.
Typiquement cela peut être des listes de tâches dans un projet, des prix, des alertes de toutes natures, des nouveaux emplois
proposés, les sites d'information ou les blogs. Pour les recevoir, l'utilisateur doit s'abonner au flux, ce qui lui permet de consulter
rapidement les dernières mises à jour, à l'aide d'un agrégateur (ex : netvibes.com), sans avoir à se rendre sur le site.
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Petit cas pratique d’actions de fidélisation de clientèle
Sujet : une chaîne de restaurants connus car déjà situés dans plusieurs villes. Le créateur veut profiter de la
forte valeur actuelle des concepts de restauration à thème. La prise en compte des valeurs émergentes
d’écologie et de développement durable ainsi que le fait de devancer les nouveaux règlements apportent un
modernité au concept en lui conférant une valorisation et un réputation incontestable auprès d’une clientèle
avertie et sensible.  
La cible est :  • “loisirs, en soirée” : repas festifs pour les sorties en famille, en couple, en groupe d’affaires ou de
jeunes et  
• exploitation du potentiel de temps de midi : grâce aux formules s’adressant aux particuliers
soucieux de tenir leur “budget temps”.  
Ainsi, je vous propose les actions suivantes :  
• Tout d’abord, faire une carte de fidélité qui offrira un avantage aux clients (soit pécuniaire avec
rabais sur une prochaine consommation, soit un avantage qualitatif comme la possibilité de
participer à des événements spéciaux limités en nombre de participants).  
   
Mais lorsque l’on veut faire une carte de fidélité, il faut savoir pourquoi on l’a fait. Le but doit
toujours être de pouvoir rentrer en contact avec le client. Il faut donc qu’en prenant la carte de
fidélité, il donne des informations personnelles le concernant comme Nom Prénom, Adresse, No de
téléphone portable et adresse e-mail. Il vous faudra trouver un bon argument pour qu’il donne ces
informations comme par exemple qu’il pourra être averti très vite d’une “vente flash” (j’explique ce
concept plus bas).
• D’une fois que l’on possède les données clients par carte de fidélité, il faut les exploiter. Ainsi, le
restaurant doit posséder des outils comme :  o base de donnée permettant de savoir ce que le client a consommé et quel est son prix moyen pour classer les clients par “profitabilité“ (voir chapitre Rentabilité des clients et
qualité des profits, chapitre suivant). Pour ça, à chaque consommation, il faut stocker les
données. De plus en plus de restaurants possèdent des systèmes informatiques permettant
d’envoyer électroniquement la commande depuis une sorte de SmartPhone que la serveuse
piloterait dans la salle vers la cuisine.
Ensuite, il faut faire le lien entre la carte de fidélité et la commande et le tour est joué.  
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o service informatique permettant l’envoi rapide de SMS vers le groupe de clients que l’on veut toucher par une vente flash. Une vente flash, c’est par exemple : la salle n’est pas
pleine ou tout n’est pas réservé : on sélectionne un groupe de clients en fonction de critères
précis et on leur dit “Profitez de 10% de rabais sur notre menu du jour si vous réservez
votre table dans les 15 minutes au (no de téléphone)”. Ainsi, vous offrez un avantage certain
- pas à Monsieur-Madame tout le monde - mais à des clients méritants. Vous pouvez
imaginer ce concept à l’infini. Par exemple, à des clients qui ont l’habitude de prendre le
menu à 22 euros, vous leur offrez le menu à 25 euros pour 22 euros si ils viennent tel jour à
telle heure. Ainsi, vous remplissez la salle et vous les habituez à prendre le menu plus cher.
25% des gens qui profitent de l’offre vont ensuite reprendre le menu à 25 euros et payer le
prix plein.  
o créer une newsletter pour annoncer les activités futures sur 1 semaine à envoyer aux personnes qui ont donné leur adresse e-mail.
• Autre mesure, il faut proposer des services supplémentaires, un peu comme McDonald's fait pour
les anniversaires des enfants. Je n’ai pas d’idée révolutionnaire pour l’instant, mais comme le
restaurant est basé sur des valeurs d’écologie et de développement durable, il y a beaucoup à
creuser dans ce domaine. Pour viser juste, il faut constamment regarder ce que fait la concurrence
et faire mieux ou différent. L’observation des autres donne en général une grande quantité d’idées.
• Dernier point que je vous propose, c’est d’offrir au client un bon pour un café lors du prochain
repas. Je sais, on perd le chiffre d’affaires du café qu’il aurait consommé, mais est-il préférable de
perdre ce chiffre-là plutôt que de ne pas avoir le client du tout (car il n’aurait pas d’incitatif pour
venir chez vous plutôt qu’ailleurs) ? De plus, il y a bien des chances qu’ils viennent manger avec
d’autres personnes de son activité (à midi par exemple) et ainsi amène 2-3 menus en plus.  

jeudi 14 mai 2015


mercredi 13 mai 2015

10 Conseils pratiques pour développer votre concentration mentale       Dans la journée, des milliers de pensées vous traversent l’esprit. Chaque pensée est une « unité de force » qui puise dans l’énergie psycho-nerveuse.
Mais, imaginez que plutôt que de disperser votre espritsur une multitude de pensées, vous rassembliez votre conscience sur une pensée unique, vous donnerez à cette même pensée une puissance et une énergie fantastique. 
Il est très important de développer la qualité psychique de la concentration mentale. Elle permet de mieux travailler, d’étudier avec beaucoup d’efficacité et d’améliorer les fonctions de la mémorisation.

1 – Efforcez-vous du mieux que vous pouvez de ne faire qu’une chose à la fois. 
Bien entendu, il y a des impondérables, des dérangements mais, quand vous avez la possibilité de le faire, agissez en ne faisant qu’une chose à la fois. Quand on veut multiplier les tâches en même temps, trop souvent, les erreurs sont courantes.
 , fréquemment cette tâche n’est pas correctement réalisée, ce qui oblige à y revenir. Soyez totalement à ce que vous faites. Mentalement et physiquement.Portez votre attention sur les détails dans chaque acte que vous réalisez. Veillez à ce que votre pensée soit en cohérence avec l’action présente.

2. Sortez des habitudes ! 
Quand vous regardez un enfant devant un spectacle de magie par exemple, son esprit est accaparé de la première minute à la dernière. Son degré d’émerveillement représente une formidable leçon de concentration mentale conservée. L’intérêt !
 Concrètement, l’ennemi numéro 1 de la concentration est l’habitude. En revanche, quand vous effectuez une tâche, dites-vous que  :
 « C’est la première et la dernière fois que vous la réalisé ».
 Trouvez un intérêt « comme si » c’était vraiment le cas ! Vous ne serez plus en pilotage automatique mental mais, au contraire pleinement concentré sur votre travail.
3. Rajoutez un « petit effort » de quelques minutes de plus !
 Le principe est que la volonté peut vous jouer un mauvais tour. Il est fréquent de constater que votre attention peut sembler perturber par une relative lassitude provoquée par votre travail. Exercez-vous à augmenter de 3 minutes votre concentration sur ce travail.
 Vous apprendrez ainsi à devenir le « gouverneur » de votre esprit. Ce n’est plus lui qui décide quand vous devez « déconnecter », mais vous. Allez-y en douceur, en augmentant progressivement votre “petit effort” supplémentaire de concentration. Vous allez ainsi développer votre endurance mentale.

4. Notez ce qui vient perturber votre esprit.
 Imaginez que vous êtes en train d’étudier un cours d’histoire en vue de préparer un examen. Subitement, une pensée traverse votre esprit , vous avez remarqué un article intéressant sur votre sport favori. Immédiatement, par association d’idées votre esprit se met à créer d’autres pensées en relation directe avec votre passion : le sport. Quelques minutes plus tard, vous avez complètement « décroché’ avec votre sujet d’étude.
 Dorénavant, pour éviter le sentiment de frustration qui peut découler d’un refus de céder à cette pensée, vous allez la noter. Indiquez que vous avez pensé à cet article. Ajoutez que, dans 30 minutes vous le consulterez.

5. Augmentez votre motivation !
 Accordez-vous des satisfactions par quelques récompenses dès que vous avez réussi à “gouverner” votre esprit pendant une période fixée. Il est important de trouver un motif d’encouragement et de motivation quand le “challenge” est atteint ; ceci pour un travail ou vous demeurez concentré jusqu’à la fin – sans interruption – et qui est produit avec succès. Il doit être récompensé.
 Accordez-vous une sortie, un bon film ou autre chose qui vous donne un relatif plaisir. Votre capacité à vous concentrer la fois suivante sera associée au plaisir de réussir.

6. Définissez des objectifs !
 Définissez un objectif précis de ce que vous allez faire. Le cerveau vous rend au centuple ce qu’il peut produire si vous lui donnez le signal de ce qu’il doit faire en tant et en heure.
 Par exemple, vous avez une étude à effectuer sur une leçon qui demande beaucoup de concentration. Dites-vous intérieurement :
« Je vais consacrer 45 minutes pour comprendre, retenir ce cours ».
Plus votre cerveau SAIT ce que vous devez faire en vous fixant une stratégie, un objectif précis, plus il abonde en ressources et capacités afin de mobiliser les « forces mentales et nerveuses » nécessaires pour réussir ce travail.
 Pensez et écrivez sur une feuille de papier (sur une liste par exemple) combien de temps, la quantité, le niveau à atteindre. Vous constaterez que si vous effectuez cette stratégie de « l’objectif », votre niveau de concentration mentale sera amplifié notoirement.

7. La fiche de dispersion
 C’est un truc très efficace qui « joue » sur le principe du « feedback » ou un auto-contrôle. Le principe est que vous allez disposer à côté de votre lieu de travail, une fiche appelée « fiche de dispersion. Le but est de mettre un “trait” chaque fois que votre esprit se disperse de sa tâche en cours.
 Pour que cette méthode fonctionne, il faut que vous soyez sincère avec vous-même ! Indiquez la date du jour. Dès que vous constatez que votre esprit se met à errer sur un thème différent de l’action présente, inscrivez rapidement un trait sur la fiche de dispersion. En quelques jours, vous noterez ceci d’étonnant, chaque jour, le nombre de traits diminueront. Vous serez en “challenge” avec vous-même pour augmenter peu à peu chaque jour votre niveau de concentration.
  
8. Utilisez les séquences de concentration optimales
 Il est préférable de répartir des séquences dans vos activités. Restez ferme sur votre capacité à rester pleinement concentré à votre travail. Vous serez plus efficace si vous « découpez » en de petites mais.”portions mais, qui vous demanderont une intense activité mentale. Pensez que si vous avez une relative “densité” de votre activité mentale pendant une séquence limitée, vous serez plus productif que si vous essayez de terminer votre tâche en une fois.
 Les tests sont très révélateurs, les petites séquences sont associées à un haut de niveau de concentration alors, que c’est l’inverse qui se constate quand les durées des périodes de travaux mentaux sont prolongées.
 Par exemple, si vous devez traiter plusieurs dossiers qui demandent une haute attention (pour éviter des risques d’erreurs), vous aurez intérêt à prendre un dossier, y consacrer le maximum de concentration, puis relâchez la pression. Détendez-vous, sortez quelques instants et revenez pour entreprendre une nouvelle séquence avec un autre dossier à traiter.

9. Augmentez vos performances
 Vous parviendrez à améliorer réellement vos résultats si chaque jour vous effectuez les exercices chaque jour. Vous rencontrerez parfois des obstacles, des périodes de découragements mais, sachez que les prochaines nouvelles tentatives amélioreront vos performances.
 La concentration s’acquière par son emploi quotidien. Il serait faux de croire qu’il suffit de décider de rester concentrer pour que cela soit ainsi. Bien évidemment ce n’est point le cas. C’est la répétition qui produira un résultat quantifiable.
 Partez du principe que si aujourd’hui, vous avez pu maintenir pendant 7 minutes votre esprit sur une action et que demain vous parveniez à atteindre la durée de 8 minutes, vous avez fait un réel progrès. Votre cerveau enregistrera cette nouvelle performance et facilitera les prochaines tentatives.

10. Restez en état d’éveil !
 Quand on interroge les personnes qui parviennent à demeurer longuement concentrées sur une tâche, elles vous répondront quelles essaient en permanence de rester en état d’éveil et d’intérêt.
 On perd vite l’attention de notre pensée quand l’intérêt est faible. Au contraire,trouvez de nouveaux centres d’intérêt dans tout ce que vous faites. Il y a beaucoup d’aspects à dénicher qui peuvent entretenir votre éveil. Cherchez à apprécier ce que vous êtes en train de faire.
 Moins vous serez dans la routine et l’automatisme et plus votre esprit gardera un niveau élevé de concentration. Un moyen efficace d’y parvenir est de relancer votre attention en vous posant de temps à autres des questions.
 Par exemple :
     » Où est-ce que je vais trouver… ? « 
     » Comment améliorer… ? « 
     » Quelle (couleur, texture, design) correspond à ce .. ? « 
Ces questions sont destinées à réorienter par un centre d’intérêt votre esprit. Ayez dans l’idée qu’un enfant peu ainsi rester en éveil par sa recherche de « savoir » toujours plus.